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Le «Trophée performance Eco » décerné aux Parfumeries Fragonard

By on 07/01/2014

Créée en 1926 par Eugène Fuchs, l’entreprise familiale – l’une des plus anciennes de Grasse – est dirigée par les trois arrière-­‐petites filles du fondateur, Anne, Françoise et Agnès Costa, qui se répartissent les responsabilités de cosmétologie, de gestion financière et de développement stratégique et création artistique. Agnès Costa­‐Webster est présidente du conseil d’administration. Fragonard vient de recevoir le Trophée performance Eco qui récompense la meilleure performance financière au titre de l’exercice 2012, la plus forte croissance de valeur économique en 2012 et la capacité à maintenir la meilleure rentabilité opérationnelle sur longue période sur les années 2008-­‐2012.

Eau de parfum encens fève tonka de Fragonard

Eau de parfum encens fève tonka de Fragonard

L’histoire du Parfum : de l’Antiquité au Moyen-Age
Si le mot parfum vient du latin per fumum (par la fumée), c’est que les premiers parfums sont obtenus en brûlant du bois, des résines ou des mélanges plus complexes. L’usage du parfum -contemporain de la création des premières villes- et est alors essentiellement à but religieux, pour communiquer avec les dieux ou permettre aux morts de rejoindre le monde de l’au-delà.

L’Egypte : centre antique du parfum
Alexandrie joue un rôle dans l’industrie du parfum avec ses corporations de parfumeurs et d’alchimistes. Le rite funéraire de l’embaumement en Egypte nécessite de la myrrhe, des onguents et des huiles parfumées. Certains de ces onguents sont appliqués par les prêtres sur les statues des divinités. Ces parfums et encens sont produits à partir de fleurs ou de résines. Si certains sont réservés aux rites sacrés, d’autres sont utilisés dans le cadre de la vie quotidienne pour guérir, pour séduire mais aussi pour améliorer le cadre de vie domestique en vivant comme les dieux dans une ambiance parfumée.

Eau de parfum héliotrope gingembre de Fragonard

Eau de parfum héliotrope gingembre de Fragonard

La Grèce : les débuts de l’hygiène et le culte du corps
L’Egypte et l’Orient transmettent la science des parfums aux Grecs, les Crétois et les Phéniciens servant d’intermédiaires grâce à leurs relations maritimes. Puis, les Grecs importent d’Orient et d’Afrique les matières premières nécessaires grâce à leurs comptoirs en méditerranéen. Le caractère d’abord sacré du parfum demeure mais l’intérêt des Grecs pour le parfum s’oriente vers la médecine et l’hygiène corporelle.

Le Moyen-Age et les influences barbares
L’adoption du christianisme comme religion officielle fait reculer l’usage profane du parfum dans l’empire romain. L »usage des produits parfumés se limite alors à l’utilisation de plantes aromatiques cultivées dans des jardins fermés. Mais, contrairement à une idée répandue, l’hygiène demeure une préoccupation importante. Apparaissent alors les pomanders, boules remplies de produits parfumés. Toutefois, de nombreuses fragrances sont oubliées et ne sont redécouvertes qu’à l’occasion de la réouverture des routes commerciales romaines pour les croisades ou de l’accès à de nouvelles civilisations lors des grands voyages de Marco Polo ou de la République de Venise. Venise devient ainsi pour un temps le coeur du commerce de parfum.

Eau de parfum Tilleul cédrat de Fragonard

Eau de parfum Tilleul cédrat de Fragonard

De la Renaissance au siècle des Lumières
Vers la fin du 14e siècle, les parfums liquides remplacent les produits solides. Les eaux de senteur sont recherchées pour leurs vertus thérapeutiques. A la Renaissance, la société recourt au parfum pour camoufler les effluves peu flatteuses de corps mal lavés. On les aime donc forts et capiteux, tenaces. C’est sans doute une démarche comparable qui se trouve à l’origine de l’engouement pour les gants parfumés. Les parfums permettent alors de masquer les odeurs des peaux mal tannées.

La forte demande de produits parfumés, importés d’Italie jusqu’alors, conduit la France à développer sa production. La région de Grasse, bénéficiant d’un climat favorable et du dynamisme régional de la faculté de pharmacie de Montpellier, s’oriente vers la culture de matières premières odorantes puis, un peu plus tard, vers la confection de parfums. Le milieu du 18e siècle marque le passage de parfums puissants destinés à cacher la puanteur omniprésente, à des senteurs plus délicates annonciatrices d’un retour au naturel. Si Paris règne sur le commerce des produits parfumés, la ville de Grasse devient le centre de leur fabrication. Grasse acquiert alors une renommée mondiale pour la diversité et la qualité de sa production.

La parfumerie moderne
C’est au 19e siècle que la parfumerie connaît sa révolution avec les progrès de la chimie organique. Le gantier parfumeur et l’alchimiste s’effacent au profit du compositeur de parfum. Les parfums se consomment sous forme de sels de bain, de sachets pour les armoires à linge ou de pastilles à brûler, et le vaporisateur simplifie l’usage des préparations alcoolisées. Au 20e siècle, le parfum est associé aux autres créations artistiques. Les noms évoquent l’exotisme, les états d’âme ou la nature. Les cristalliers mettent leur talent au service de la production de flacons raffinés et les publicitaires contribuent à la promotion de nouveaux parfums. Dans les années cinquante, les parfums masculins prennent leur essor.

Eau de parfum Jasmin Perle de Thé de Fragonard

Eau de parfum Jasmin Perle de Thé de Fragonard

Dans le jardin Fragonard 4 nouvelles eaux de parfums
Découvrez des bosquets oniriques évoquant des fleurs venues d’ici et d’ ailleurs, des épices orientales et des fruits de Provence. Quatre jardins semés chacun d’un duo de fragrances aux notes originales forment un tandem olfactif harmonieux et voluptueux (50 ml / 28 euros).

– Tilleul-cédrat, c’est une promenade à l’ombre d’un tilleul. Ici, les notes pétillantes du cédrat et des feuilles de violette apportent une fraîcheur bienvenue sous le soleil de Provence.
– Jasmin-perle de thé, direction l’intimité d’un jardin andalou pour déguster le thé vert qui désaltère et profiter des jasmins en fleurs. Une sensation capiteuse toute en féminité.
– Héliotrope-gingembre, c’est un voaye épicé dans les jardins moghols aux parfums multiples et extraordinaires. Un voyage oriental doux et envoûtant.
– Encens-fève tonka, c’est une balade au crépuscule dans les monastères du Mont Athos, les roses ont libéré leur parfum et les fumées de l’encens nous entourent d’une chaleur réconfortante.
www.fragonard.com

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